Omar Ba est né au Sénégal dans les années 1970 et est retourné avec sa famille au Sénégal lorsqu'il avait six ans. Après avoir passé une partie de son enfance au Sénégal, il a vécu dans plusieurs pays, dont la Mauritanie, le Mali, et la France, avant de s'installer définitivement en Belgique dans les années 1990. En Belgique, il s'est impliqué activement dans diverses organisations de la société civile et associations ethniques-culturelles, dont VOEM (l'Association pour le Développement et l'Émancipation des Musulmans), la Plateforme Africaine et Care, une platforme d'associations de la diaspora qui précédaient La Platforme Africaine.  Care a fortement plaidé pour la régularisation des sans-papiers et à la lutte contre les discriminations en Belgique. Care a été à l'origine de grandes actions, comme l'occupation d'églises pour revendiquer la régularisation des personnes sans papiers, ce qui a contribué à une vaste campagne de régularisation à travers le pays.

L'événement tragique de la mort de Semira Adamu en 1998 a été un tournant pour Ba, le poussant à coorganiser des marches de protestation. Cet événement a catalysé la création de la Plateforme Africaine, une fédération d'associations africaines en Belgique, dont Ba a été un membre fondateur. Cette plateforme a joué un rôle crucial dans la lutte contre le racisme et les stéréotypes hérités de la période coloniale, en promouvant la solidarité et la représentativité des communautés africaines auprès du gouvernement belge. Plus tard, suite aux meurtres racistes commis par Hans Van Temsche en 2006, il s’engage de nouveau comme l’un des organisateurs des marches en réaction de ces événements atroces.

Omar Ba travaille en tant que consultant en diversité et inclusion. Basiège au conseil d'administration du European Network against Racsim (ENAR) et Africalia, a contribué à la création du festival CINEMAF, a travaillé pour l’organisation 11.11.11 et a été membre du conseil d'administration de KifKif.